Le château |
Son théâtre de la verdure |
La salle de concert
Une connaissance oenophile m’a rappelé un jour, que la dégustation d’un vin était certainement influencée par le contexte dans lequel la dégustation avait lieu. Ainsi le repas , le cadre, l’instant,… toutes ces choses peuvent agir sur l’appréciation du vin. Il en va de même pour la contemplation d’œuvre d’art ou de paysage. C’est en me rendant au concert d’Emily Jane White au Château de Viven que je me disais que cette logique allait s’appliquer sur place de manière évidente.
Une salle dans les dépendances du château, dans un coin une bibliothèque de vieux manuels scolaires, dans un autre un vaisselier ancien, deux pendules béarnaises plaquées contre un mur de galets, un petit théâtre de guignol et le chien du château allant et venant sur scène au gré des notes du piano. Et de vin, il en fut aussi question pendant le concert, un Jurançon sec servi dans un verre à pied en verre ! accompagnant une corbeille de merveilles naviguant entre les chaises pendant le set.
La salle avec au premier plan à gauche le sosie de Bernard Laporte |
La salle |
Le chien sur scène |
Le concert
En première partie d’EJW la chanteuse de folk/bossa canadienne Cots, fidèle du poète Leonard Cohen, a assuré avec talent, quasiment au pied levé, le remplacement du jeune groupe britannique de dream pop Drug Store Roméo. Ses chansons douces et fragiles ont séduit un public hétéroclite d’une centaine de personnes.
EJW a fait son entrée sur scène après une heure accompagnée d’un guitariste et d’un batteur au son inquiétant d’une « machine » qui comblera tout au long du set les intervalles entre les titres. Tantôt à la guitare tantôt au piano, la californienne a repris essentiellement des titres de son dernier album Kate-Bushien « alluvion » tout en plaçant à des moments clés des titres d’ « Immanent fire » et de « Dark Undercoat » seuls albums que je connaisse. Le set s’est achevé au bout d’une heure trente transportant des spectateurs conquis et après un rappel de 3 titres, EJW est sortie définitivement de scène. On l’a revue quelques minutes plus tard dans une autre salle se prêtant au jeu des dédicaces sur des pochettes d’albums non loin de Mathieu, le patron du Pingouin Alternatif l’organisateur du concert.
Emily Jane White : Alluvion (2022) |
Après avoir lu avec délectation la description des lieux et ressenti l'atmosphère ambiante, j'ai écouté le titre proposé avec grand plaisir car j'étais dans la salle...
RépondreSupprimerMerci pour ce commentaire.
RépondreSupprimerBravo Patrick pour ce récit délicat et précis qui me fait regretter de ne pas avoir partagé ce moment avec vous, dans la beauté de ce lieu, le jurançon, les merveilles et le chien qui se baladent entre les chaises au gré des mélodies...Tout était là pour une après-midi bien agréable ! Annie
RépondreSupprimerMerci Annie.
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