Lorsqu’on habite une ville moyenne comme Tarbes, on a rarement l’occasion d’assister à des concerts sur place si tant est que l’on apprécie une musique qui ne s’affiche pas forcément dans les rayons de supermarchés. Toutefois, grâce à la programmation du Parvis, de la Gespe ou de la maison du Savoir de St Laurent de Nestes, les bigourdans ont pu apprécier ces dix dernières années les concerts des Tindersticks, de La Féline, Daho, Feu !Chatterton, Daniel Darc, Arno ou des Buzzcocks.
Pour voir The Notwist, c’est à Biarritz qu’il fallait se rendre et plus précisément à l’Atabal, en ce 3 novembre 2022.
The Notwist, pour les profanes, est un groupe allemand d’indie pop qui a pris un virage electro avec leur album Shrink en 98. Autour des frères Acher, l’un au chant et à la guitare, l’autre à la basse et aux cuivres, on pouvait compter 5 autres musiciens, tous à même, en dehors du batteur, de passer d’un instrument à l’autre. C’est ainsi que l’on a pu entendre un saxo, un xylophone, un sousaphone, un mélodica piano, un vieux vinyle avec lequel on scratche et bien évidemment, des « machines ». Le groupe a rejoué les classiques de « Neon Golden », (Pick up the phone ; Pilot), de « Close to the glass » (Kong) de « The Devil , you + me » ainsi que quelques titres de son dernier album« Vertigo Days ».
"Vertigo days" (2021), gobelet Atabal
Comme sur le live « Superheroes, Ghostvillains + Stuff », la plupart des morceaux ont été enchaînés sans pause ni discours souvent rallongés par des nappes plus ou moins longues de cordes, de synthés ou de cuivres.
Au bout de 2h et quart, le concert s’est achevé par un rappel de 2 ou 3 titres, là encore enchaînés, le tout durant plus d’une vingtaine de minutes.
