lundi 29 novembre 2021

Musique/Concert : La Féline


 



La Féline, à la maison du savoir à St-Laurent de Neste (65),


Premier signe avant-coureur du peu de succès qu’allait rencontrer ce concert de La Féline auprès des bigourdans : l’achat des billets. Lorsque je me suis présenté à la billetterie du Leclerc pour demander 15 jours avant s’ils vendaient des places, la première réaction de la dame à l’accueil fut « Gnè ? La line ? ». Moi : « Non La line ! la chanteuse, elle est d’ici, ce nom, ça vient d’un film. » Deuxième signe : la question de la guichetière dès mon arrivée à la salle de spectacle « C’est vous Monsieur C.......... ? ». C’est donc 60 spectateurs (si l’on enlève la famille d’Agnès Gayraud, ses amis, la famille de François Rémigi de la première partie et la dizaine d’habitants de St Laurent qui ne comptait pas regarder la télé ce soir-là, le nombre tombe à 40 voire à 30) qui ont assisté à un chouette concert d’Agnès Gayraud aka La Féline dans une salle qui compte 300 places.
Avant le set, j’avais une image du groupe plutôt « electro » mais c’est avec 2 guitares dont une basse et une batterie que le duo s’est présenté sur scène. Agnès Gayraud portait un pantalon noir bouffant, un blouson brillant type cosmonaute et des chaussures richelieu noire et blanche. Au bout de trois titres elle a ôté son blouson pour finir le concert avec un haut noir bas résille assez Rock’n Roll. Le concert a débuté par un titre a capella rendant hommage à sa ville natale puis les morceaux du deuxième et troisième album se sont enchaînés. Parmi eux« les palmiers sauvages » en référence à son séjour californien, « Une vision de dieu » , « Adieu l’enfance », « Où est passée ton âme ? », « Fusée », « La terre entière »,... Le concert s’est terminé par 2 rappels parmi lesquels un titre allant figurer sur son prochain album dans lequel les thèmes de la montagne, de la nature,... thèmes également chers à JL Murat, sont largement abordés. Dans ce dernier titre Agnès Gayraud caresse même la panthère des Pyrénées que seuls les bigourdans peuvent connaître.
Après le concert, nous nous sommes retrouvés au bar de la salle de spectacle autour d’une Nestoise, ambrée ou blonde. Là, le groupe nous a rejoint. J’ai discuté un moment avec le batteur, François Virot, puis je suis allé voir Agnès lui disant que j’avais vraiment bien aimé ce concert intimiste ainsi que son projet « Grive » sur Bandcamp pour lequel nous avions échangé quelques mails lors de sa sortie.

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